La Commission européenne a approuvé le programme belge de rachat des chargeurs de pointe chez les éleveurs de porcs flamands. Grâce à cela, la Flandre peut racheter les éleveurs de porcs qui veulent arrêter afin de réduire les émissions d'azote de cette manière, et le cabinet flamand a également adopté un plan national d'azote PAS.
La Commission européenne ne considère pas les 200 millions d'euros destinés au rachat des chargeurs de pointe comme une aide d'État illégale. Les Pays-Bas discutent également depuis des mois avec Bruxelles de plans pour racheter les chargeurs de pointe néerlandais, mais il n'y a toujours pas d'accord à ce sujet.
Le programme de rachat volontaire en Flandre est une partie importante de l'accord sur l'azote que la coalition d'Anvers a élaboré l'année dernière. A cette époque, le gouvernement flamand avait convenu que l'élevage porcin devait être réduit d'un tiers. On craignait que la Commission européenne considère les 200 millions comme une aide d'État illégale.
Le régime flamand est ouvert aux petites et moyennes exploitations porcines, sous forme de subventions directes pouvant aller jusqu'à 120% de la perte de valeur du patrimoine. L'argent ne peut pas être utilisé pour démarrer une autre exploitation porcine ailleurs : la subvention flamande doit en fait conduire à une réduction des effectifs.
Dans l'agriculture néerlandaise, ces conditions sont qualifiées par certains d'"interdiction professionnelle". L'année dernière, le médiateur de l'azote Johan Remkes a proposé de racheter au plus vite quelques centaines de chargeurs de pointe agricoles, afin de légaliser les détecteurs PAS.
Les ministres néerlandais Van der Wal et Adema travaillent sur une approche plus large et régionale de l'azote, mais n'ont pas encore reçu l'approbation de Bruxelles pour leurs plans de rachat.
La Commission européenne a évalué le régime flamand au regard des règles en matière d'aides d'État EU et a conclu que le régime de subventions est nécessaire et approprié pour soutenir la réduction des émissions d'azote dans le secteur agricole et contribuer ainsi à la protection de l'environnement, conformément au pacte vert européen.