Nouvelle majorité pour le parti polonais PiS

Photo par Arnaud Jaegers sur Unsplash

En Pologne, le parti au gouvernement national-conservateur a remporté hier aux élections législatives environ 45% des voix, ce qui en fait à nouveau de loin le plus grand parti. Grâce à la loi électorale polonaise et à la répartition des sièges, le parti PiS obtient à nouveau la majorité au Parlement.

La bataille semblait être terminée avant les élections. Lors des derniers scrutins dimanche matin, le parti est également apparu comme le grand gagnant. En Pologne, les 460 sièges de la Sejm sont attribués sur la base d'une répartition proportionnelle. En conséquence, les grands partis ont un avantage.

Jaroslaw Kaczynski, président du parti gouvernemental polonais PiS, a depuis remporté sa victoire électorale. Si ce résultat est confirmé, le PiS a la perspective de 239 sièges sur les 460 que compte le Parlement et ne peut donc que continuer à gouverner.

Selon les sondages à la sortie des urnes, le principal parti d'opposition, le Centristian Coalition KO, aurait un taux de sortie de 27,4%. La troisième place est occupée par la gauche (SLD) avec 11,9%, suivie par la Coalition polonaise de centre droit (PSL) avec 9,6%.

Bien que ces partis d'opposition aient ensemble plus de voix en pourcentage de voix que le parti PiS conservateur de droite, la coopération ou le blocage de ces partis n'est pas évident: ils diffèrent trop d'un processus politique pour cela.

Pour le vote de dimanche, 61,1% des électeurs sont venus. Cela représente le plus grand taux de participation aux élections polonaises depuis 1989. 

Il n’est pas surprenant que le parti Kaczynski remporte les élections. Le PiS peut compter sur un soutien important dans les zones rurales en particulier, grâce à un certain nombre de programmes sociaux et à des allocations plus élevées. Par exemple, chaque famille polonaise reçoit une allocation mensuelle de 130 euros par enfant. 

Au cours de la campagne, PiS a également mis l'accent sur l'Union européenne, les problèmes modernes et les relations homosexuelles, qui, selon Kaczynski, menacent les valeurs de la famille polonaise traditionnelle.