![EP-138314A_Plenary_18_Taxe ukrainienne](https://iede.news/wp-content/uploads/2022/10/Mo.jpg)
Le Parlement européen doit exiger que les grands élevages porcins et avicoles polluent moins l’air, le sol et l’eau. Il y aura des normes plus strictes, comme pour les grandes industries. Une décision EU sur l’élevage laitier sera prise en 2026. Là encore, l’agriculture et l’élevage seront découplés du dispositif de pollution industrielle.
L'objectif de ces accords est de limiter les dommages environnementaux causés par les émissions industrielles. Il est désormais convenu que les élevages de plus de 700 porcs, plus de 22 000 poules pondeuses ou plus de 40 000 poulets de chair doivent se conformer aux règles européennes.
Aux Pays-Bas, les émissions de gaz à effet de serre ont légèrement diminué l'année dernière, mais ont augmenté dans l'agriculture. L'agriculture aux Pays-Bas contribue à hauteur d'environ 17% aux émissions totales de gaz à effet de serre (hors utilisation des terres) ; industrie 32% La principale cause de l'augmentation des émissions agricoles provient des installations de cogénération dans l'horticulture sous serre à base de gaz naturel.
Les niveaux d’émissions les plus stricts possibles sont fixés pour l’industrie. Il faut désormais utiliser les techniques les plus efficaces. La nouvelle réglementation s’appliquera également aux mines et aux grandes usines fabriquant des batteries. Pour lutter contre la pénurie d'eau, les permis environnementaux exigent également des critères de consommation d'eau.
L’ensemble du processus entourant les nouvelles règles deviendra plus ouvert au public. Il y aura un registre public des émissions et du transport de polluants. Là, les citoyens peuvent accéder à tous les permis et activités locales polluantes.
Les entreprises et les éleveurs qui ne respectent pas ces règles peuvent se voir infliger une amende d'au moins trois pour cent de leur chiffre d'affaires annuel EU. Les citoyens devraient également avoir le droit de demander réparation pour les dommages causés à leur santé. Ici aussi, le principe est que c'est le pollueur qui paie en fin de compte.
L'eurodéputé Mohammed Chahim (PvdA, S&D) affirme qu'avec ce projet, une partie importante du Green Deal a été adoptée. Selon lui, cela profite non seulement à l’environnement, mais également à la santé publique.
Anja Hazekamp (PvdD) trouve cette solution décevante. « Les nouvelles règles européennes ne contiennent que de légères améliorations par rapport à la loi actuelle. Les pas de souris ne suffisent pas pour réellement lutter contre les grands pollueurs tels que l’industrie de l’élevage et Tata Steel. Le Parlement a rejeté sa proposition d'interdiction totale de la construction de nouvelles méga-écuries.